Autre chanteur familier de ce répertoire, Peter Kálmán détient toutes les clés d’un Don Magnifico affreux, sale et méchant, la maîtrise du chant syllabique n’étant pas la moindre.
Forum Opera, Christophe Rizoud

Peter Kálmán est fantastique dans ce personnage ridicule et imbus de lui-même, brutal et mégalomane, que le baryton-basse défend avec une puissance vocale et une habileté comique tout à fait remarquables. Il faut d’ailleurs, pour camper ces personnages à l’humeur si changeante, une technique de bel canto hors pair et un investissement émotionnel qui puisse traduire l’équilibre subtil entre un style pétillant et léger et des passages d’une touchante sincérité.
Artistikrezo, Hélène Kuttner

Peter Kálmánfait ce qu’il veut de sa voix et porte bien le nom de son personnage, Don Magnifico (le père). Même dans les vitesses vertigineuses de la partition, sa ligne vocale balaye les rythmes dans toute l’amplitude de sa tessiture, allant même -pour des effets comiques- jusqu’à l’infragrave et à l’aigu de fausset.
Ôlyrix, Charles Arden

Déjà remarquable Michele dans Il Tabarro, le baryton-basse hongrois Peter Kálmán est un superbe Schicchi, jouant très finement sur le contraste entre son apparence mal dégrossie et sa réelle habileté.
Crescendo Magazine, Patrice Lieberman

Acteur plein d’aisance, le baryton-basse hongrois Peter Kálmán trouve dans Puccini un terrain fertile pour sa voix : Michele sonore, il incarne ensuite un Schicchi tout de verve et de persuasion.
Opera Online, Emmanuel Andrieu

Peter Kálmán, lui, fascine dans ses deux rôles. La voix est superbement timbrée dans les graves ce qui convient particulièrement aux accents crépusculaires de Michele dans Il tabarro mais également, sans avoir besoin de chercher à l’alléger, à la truculence de Schicchi. Il se montre littéralement terrifiant lorsqu’il secoue Luigi avec ses « Ripeti, ripeti » avant de le tuer. Il est désopilant lorsqu’il donne des cours de droit à la famille d’escrocs et prononce avant de finir dans un ton nasillard « li lascio al caro affezionato amico… Gianni Schicchi ! ». Sa double performance – qui commence et termine ainsi la soirée – est véritablement à saluer.
Toute La Culture, Paul Fourier

Michele è stato interpretato dal basso-baritono ungherese Peter Kálmán, che sarà poi pure Gianni Schicchi, e che ha eccelso soprattutto in quest’ultimo ruolo buffo.
Giornale della Musica, Alma Torretta

I’ve never found the stock buffo characters in Italian operas to be interesting, but Hungarian bass-baritone Peter Kálmán has made me re-evaluate those prejudices. His Don Magnifico was genuinely hilarious, managing to blow the dust off two centuries of buffo comic traditions with this fresh, funny take on this obnoxious drunkard. With a big, bright voice and crisp diction, Kálmán deftly elevated his dream aria and the wine-tasting scene to high points.
Opera Wire, John Carroll

The uproariously funny father, Don Magnifico, is portrayed with all of his character faults by bass-baritone Peter Kálmán, a rousing good singer with great comic instincts.
Seattle Times, Melinda Bargreen

Peter Kalman’s Alberich brings to mind Gustav Neidlinger, who owned the role in the ’60s and ’70s; Kalman’s sneering tone is just as expressive.
ClassicsToday, Robert Levine

The singer in the role of Alberich in particular gives vocal shine to this performance with his enormous expression. Peter Kálmán justly earns thunderous acclamations at the end; his acting alone is tremendously gripping, and in his singing he displays many nuances of this character that is one of the most colourful in the Ring. From Alberich’s foolish infatuation with the Rhinemaidens in the beginning to his arrogant pride in the Nibelheim scene and the bitter hatred as he utters his curse, which greatly influences the development of the tetralogy, Kálmán is capable to show it all.
Bachtrack, Christoph Wurzel

Peter Kálmán trouve dans le personnage de Don Magnifico un rôle à sa mesure, lui permettant d’exploiter ses talents tant scéniques que vocaux. La tessiture tendue de la partition semble ne lui poser aucune difficulté, la voix étant toujours aussi pleine, projetée, éclatante. Plus encore, elle devient un outil comique privilégié, notamment avec l’usage de la voix de tête, provoquant inévitablement le rire du public.
OperaForum, Claire-Marie Caussin

Wer bei Peter Kálmán nicht gesehen hat, wie sich Augen weiten, der Unterkiefer nach unten klappt und die Sinne verliert, der weiß nicht, was liebeskrank heißt. Dem Ungarn gelingt eine Gratwanderung zwischen Karikatur und Tragikomödie, die auch noch ausnehmend gut gesungen ist: Keine Verzierung ist trotz wuchtigem Material angetäuscht. So klingen Rossini-Bässe.
Opernwelt, Markus Thiel

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